Ethnies et métissage
Au XVIe siècle, le territoire brésilien était peuplé de tribus d’Indiens de langues et de cultures différentes. Les tribus vivant le long de côte et dans le proche arrière-pays, de langues tupi et guarani, se sont rapidement mélangées aux colons portugais, alors que les populations de l’intérieur des terres, de langues jê, aruak et caribe, ont mis du temps à nouer des contacts avec les colonisateurs.
Aujourd’hui, environ 250 000 Indiens vivent au Brésil sur un territoire de 850 000 km², fixé par le gouvernement fédéral.
À partir de la moitié du XVIe siècle, des africains appartenant aux groupes ethniques bantou et soudanais (originaires de la nation Yorouba, actuels Nigeria et Bénin), ont été amenés au Brésil où, mis en esclavage, ils ont travaillé dans les plantations de canne à sucre, de café et dans les mines d’or et de diamants. Le processus d’intégration entre Européens et Indiens s’est étendu aux esclaves noirs.
Le métissage s’est poursuivi quand le Brésil a commencé à accueillir, fin XIXe, un nombre croissant d’immigrés. Cette importante vague d’immigration était essentiellement portugaise, même après l’indépendance en 1822.
LES GROUPES ETHNIQUES AU BRÉSIL (COULEUR ET RACE)
- mulates: 43,1%*
- blancs: 47,7%*
- noirs: 7,6%**
- indigènes: 0,4%*
- asiatiques: 1,1%*
*Institut Brésilien de Géographie et de Statistiques (IBGE).